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sissi Admin
Date d'inscription : 14/06/2012 Age : 77 Localisation : Var
Sujet: Re: Noël provençal Dim 15 Déc - 15:05
Dans ses « Mémoires et Récits » Frédéric Mistral dit « que la veille de Noël on dételle tôt ». Cette coutume est toujours respectée (l'après-midi du 24 décembre étant souvent chômé). Le 26 décembre, lendemain de Noël, est jour férié en Provence. Mais le point fort de cette fête demeure le soir du 24 décembre avec toutes ses croyances, ses superstitions, ses coutumes qui viennent du plus profond de la Provence ancestrale. Les provençaux célèbrent Noël avec dévotion, ils vénèrent l’héritage parvenu de la nuit des temps et savent ce que veut dire « TRADITION ». (1) jour où l’on met les graines de blé à germer dans les soucoupes «sietoun», qui seront, plus tard, déposées sur la table et dans la crèche ; c’est jour de foire à Aix…
La table La table du soir de Noël doit être dressée à l’aide de trois nappes blanches ; y figurent trois chandeliers, trois « sietoun » de blé. Y figure également le pain calendal (fait de pure farine de blé), formé d’une boule centrale avec douze autres autour ; il est piqué en son centre de verbouisset (petit houx des collines) symbole de renaissance. Et en fin de repas les treize desserts. Les chiffres trois et treize lors des fêtes calendales affirment sans cesse l’évidence religieuse. Le chiffre 3 rappelle la Sainte Trinité : trois nappes. trois soucoupes de blé. trois chandeliers. trois tours de table avant de poser « cacho fiò ». trois aspersions de vin cuit sur la bûche.
Le chiffre 13 symbolise le Christ et les apôtres : le pain calendal. les desserts. Les trois nappes : Le repas de la veille de Noël, le « gros souper », est servi sur une table recouverte de trois nappes blanches. La nappe blanche est marque de grand cérémonial, de fête et signe de pureté. Au moment de partir à la messe de minuit ou d’aller se coucher pour ceux (les anciens souvent) qui ne s’y rendent pas, la table reste mise avec ses desserts ; on prend soin, alors, de relever les quatre coins des nappes afin d’empêcher les mauvais esprits d’y grimper et de jeter des sorts aux victuailles. En effet une communion avec les disparus s’instaure ce soir là et on sait que, lorsque la pièce principale où est dressée la table sera vide, les âmes des défunts viendront à leur tour partager les desserts. Au retour de la messe, il n’est pas interdit de grignoter encore les desserts. Les nappes auront été remises en place au préalable mais elles seront encore relevées au moment du coucher. Soyons catégorique, la tradition provençale ne connaît point de réveillon. Blé de Sainte Barbe : Blé semé le 4 décembre, dans des soucoupes, « sietoun ». Ils ornent la table et la crèche. La qualité de la germination et de la croissance du blé sera la prédiction d’une année plus ou moins prospère. Cette coutume, héritée de la Provence romaine, où l’on faisait germer le blé en décembre pour marquer le renouvellement de la nature dans la phase du solstice d’hiver, est, à l’évidence aujourd’hui, une des traditions calendales la mieux conservée. Les chandeliers : Les trois chandeliers de la table du soir de Noël ne sont pas là comme décoration, mais éclairent tout naturellement la table. Nous retiendrons seulement que ce soir là si la flamme tournait vers quelqu’un, cela était de mauvais augure… Aujourd’hui, l’électricité nous éclaire mais les chandeliers demeurent, immuablement, sur la table le soir du 24 décembre. La place du pauvre : Dans certaines familles une place est réservée à la table de Noël au cas où un malheureux se présenterait ; dans d’autres on réserve seulement une part. D'ailleurs autrefois la porte de la maison n'était jamais verrouillée ou «barrado» (fermé avec la barre) le soir de Noël. Roses de Noël : Autre tradition de Noël : la « Rose de Jéricho » dite « rose de Noël », « Rose de Judée » ou « Fleur de Judée ». C’est un crucifère dont le nom scientifique est Hellebore noir ; placée dans un verre d’eau, elle s’épanouit pour être exposée sur la table de Noël. Son épanouissement dure cinq à dix jours. Retirée de l’eau, la plante se recroqueville à nouveau et peut resservir des années durant. Cette plante figure nettement sur la liste des objets de dévotion ; elle a donc une valeur religieuse, un caractère sacré reconnu. Les premières roses auraient été importées par des pèlerins ou des croisés. Lou cacho fiò Juste avant le « gros souper », le plus vieux et le plus jeune de la maison portent une bûche d’arbre fruitier vivant ou mort dans l’année (le choix de l’arbre fruitier, c’est la fécondité de la terre, le symbolisme du renouveau). Ils font trois fois le tour de la table familiale et déposent la bûche dans la cheminée, sur les braises incandescentes : cette bûche, en fait, écrase le feu : « cacho fiò » . Le plus âgé l’arrose alors de vin cuit, par trois fois, ce qui enflamme la bûche : « bouto fiò » (met le feu) (6). C’est au moment de cette action qu'il prononce les paroles sacramentelles immortalisées par Mistral : Cacho fiò, Bouto fiò, Alègre ! Alègre ! Mi bèus enfant, Diéu nous alègre ! Emé Calèndo tout bèn vèn… Diéu nous fague la gràci de vèire l’an que vèn, E se noun sian pas mai, que noun fuguen pas mens ! (7) l’aïeul le « cagonis » « cacho fiò » vient du verbe « cacha » qui signifie « écraser » en provençal « bouto fiò » vient du verbe « bouta » qui signifie « mettre » en provençal A la bûche Transmet la flamme ! Allégresse ! Allégresse, Mes beaux enfants, que Dieu nous comble d'Allégresse ! Avec Noël, tout bien vient : Dieu nous fasse la grâce de voir l'année prochaine. Et, sinon plus nombreux, puissions nous n'y pas être moins.
Le gros souper Evoquer le « gros souper » n’est pas chose facile. C'est un repas conséquent mais maigre qui commence vers 19 heures. Il réunit toute la famille. On aura gardé pour ce soir là les meilleurs produits. Il est composé d’un nombre important de plats maigres, sept étant le nombre parfait en réminiscence des sept douleurs de la Vierge. Les mets sont préparés avec soin, variant tout comme les desserts, d’une famille à l’autre, d’une contrée à l’autre, selon le terroir, les productions, les classes sociales. Le tout confondu, la liste pourrait être longue… Nous citerons pêle-mêle : les escargots, les gratins de légumes (épinard, choufleur), la carde, l’aïoli, les poissons (loup, muge, morue, anguille), les omelettes (truffe, artichaut), la brandade, « l’anchouiado »… Les poissons sont généralement grillés, la morue ou l’anguille peuvent être préparées en « rèito » le muge préparé aux olives et tous les légumes de maintes façons. Sept vins doivent être servis au cours du repas. Les treize desserts Les treize desserts seraient d’origine marseillaise et paraissent inconnus avant le début du XIX éme siècle. D'ailleurs Frédéric Mistral dans ses « Mémoires » dit que le soir de Noël les desserts étaient nombreux sans préciser le chiffre treize. Leur composition est très variable d'une contrée à l'autre, en voici une liste non exhaustive. Obligatoires sont : la pompe à l’huile d’olive qui se déguste avec le vin cuit les quatre mendiants : figues sèches (franciscains), raisins secs (dominicains), amandes (carmes), noisettes (augustins) ou noix. Si la couleur de ces fruits rappelle la couleur des robes des quatre ordres religieux qui vivaient de mendicité, il faut toutefois noter que ces vêtements et leurs couleurs ont évolué avec le temps. le nougat blanc, le nougat noir les dattes, seul fruit exotique admis, elles symbolisent le Christ et sont présentées dans le plus beau plat de la maison. Puis, on peut citer : les pommes, les poires, les mandarines, les oranges, le raisin frais, les melons d'hiver, les prunes séchées de Brignoles (pistoles), les chocolats, les fondants, les pâtisseries familiales, les confitures, les oreillettes, les tartes aux fruits… réito ou raito : espèce de capilotade faite avec du poisson frit à la poêle auquel on ajoute une sauce au vin et aux câpres, mets provençal dont on fait particulièrement usage la veille de Noël. Actuellement, à Aix, on ne connaît pas un repas de Noël sans calisson. Ainsi l’association Fouque, l’Escolo Felibrenco Li Venturié, les Pâtissiers de la Coupo Santo et l’Union des Fabricants des Calissons d’Aix ont décidés d'affirmer la particularité aixoise et d’un commun accord, en 1998, ces associations ont défini et déposé une liste précise des 13 desserts aixois afin de pouvoir répondre aux demandes de plus en plus nombreuses qui leur arrivent journellement. Ce travail a eu pour but de donner collectivement une liste de référence. Il ne s’agit en aucun cas, pour les initiateurs de cette démarche, de s’approprier les 13 desserts. Il était simplement urgent de valider une liste qui désormais fait foi et doit contribuer à éviter des erreurs et autres aberrations. Voilà donc la liste de ces treize desserts aixois : Dattes Le gibassié (pompe à l’huile d’olive) Nougat noir Nougat blanc Les quatre mendiants : les amandes, les figues, les raisins secs, les noix (ou noisettes) Calissons d’Aix Pâte de coing Raisin blanc (servant) Melon de Noël (verdau) Orange (ou mandarine)
Les 13 desserts sont grignotés pour occuper la veillée jusqu’à la messe de minuit. Les desserts restants seront consommés dans les jours suivants… Le vin cuit Les treize desserts sont accompagnés du traditionnel vin cuit. Spécialité de Palette (près d’Aix), commune du Tholonet, le vin cuit est commercialisé en 1822 par Ferdinand Houchard. Mais, devant le poids des taxes et tracasseries administratives, cette commercialisation sera arrêtée avant 1960. Pour les provençaux nostalgiques de leur vin cuit, un courageux viticulteur le leur restitue admirablement depuis une trentaine d'années, malgré les difficultés qu’il a rencontrées lui aussi… De fait, durant ces dernières décennies, le vin cuit ne venait plus de Palette mais de chez Monsieur Jean Salen, domaine Les Bastides au Puy Sainte Réparade. Nul ne l'oubliera même si actuellement, et depuis 5 ou 6 ans, d'autres producteurs se sont essayés avec bonheur à la fabrication du vin cuit. Ainsi ce produit qui a failli tomber dans l'oubli redevient actuellement à la mode, à tel point qu'un concours de vin cuit est désormais organisé tous les ans, c'est dire la qualité du nectar. Seul regret : il se dégage de cette évolution une impression de produit raffiné et d'exception qui l'éloigne de ses origines. Lou sauvocrestian (sauve chrétiens) C’est avant le départ pour la messe de minuit que nos aïeux accomplissaient le rite d’entamer « lou fiscou » de « sauvocrestian » . Deux recettes ou versions nous sont données : La première, celle que nous tenons de tradition familiale, est la macération de fruits de micocouliers (falabrego) dans de l’eau de vie. La seconde est de Frédéric Mistral ; grains de raisins confits à l’eau de vie. Autre particularité aixoise : la « fenouieto ». A Aix et dans les campagnes des environs, une liqueur connue sous le nom de fenouillette, eau de vie distillée avec de la graine de fenouil, est aussi la liqueur du soir de Noël. La messe de minuit
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sissi Admin
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Sujet: Re: Noël provençal Mer 8 Déc - 16:01
Les traditions de Noël en Provence
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Riches de symboles, fortes en émotions et sensations, les traditions de Noël en Provence donnent du sens et des couleurs à la fête.
Tout commence le 4 Décembre, jour de la Sainte Barbe, c'est le départ de la période dite "Calendale" qui ne s'achèvera qu'à la Chandeleur le 2 Février. Entre ces deux dates, c'est une succession de traditions, de fêtes et de coutumes qui sont plus ou moins suivies selon les villages, selon les familles.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le blé de la Sainte Barbe
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le 4 Décembre, il faut faire germer des graines de blé dans trois soucoupes couvertes de coton humide. Les petits sachets de graines de blé sont vendus dans presque toutes les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]boulangeries au profit d'oeuvres caritatives. Si les tiges poussent droites et vertes, l'année sera prospère. Ces petits champs miniatures prendront place ensuite dans la crèche familiale.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La crèche et les santons
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pour préparer la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], de nombreuses foires aux santons s'organisent dans toute la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dès mi Novembre. Le vrai santon du provençal "Santoun" (petit saint) est en argile, il est crée artisanalement à la main et avec amour. Les santons doivent ensuite prendre figure humaine, une allure, un caractère et même un rang social.
Ils représentent les habitants du village se rendant à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : joueurs de pétanque, marchands de poisson, docteurs, boulangers, bergers ... La [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] authentique est en fait une représentation idéale du village provençal et de son petit monde. Cette tradition est présente dans chaque département de la Provence mais plus forte dans les Bouches du Rhône. Il existe une centaine d'ateliers entre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les marchés de Noël
Durant tout le mois de décembre, les marchés de Noël s'installent dans chaque ville, et vous permettent de préparer Noël agréablement. Gastronomie, artisanat, décoration et idées cadeaux s'étalent dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Les marchés en plein-air vous offrent souvent le vin chaud à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]cannelle pour vous réchauffer. Vous trouverez de quoi préparer les traditionnels repas de Noël qu'ils soient à la provençale ou pas : Les dindes et foie gras côtoient les plats du gros souper provençal et des 13 desserts.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La veillée de Noël: le gros souper et les 13 desserts
Le gros souper est servi le soir de Noël, avant de se rendre à la messe de minuit. Rien n'est laissé au hasard, il y a une symbolique derrière chaque plat et les chiffres sont importants :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La table est couverte de 3 nappes blanches - 3 pour les 3 personnes de la Trinité - avec 3 chandeliers blancs allumés et 3 soucoupes de blé germé de la Ste Barbe. Surtout pas de gui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] réputé porte-malheur !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le gros souper est paradoxalement composé de 7 plats maigres en souvenir des 7 douleurs de Marie, il est servi avec 13 petits pains suivi des 13 desserts représentant la Cène avec les 12 apôtres et Jésus. Les plats maigres servis diffèrent d'un coin de Provence à l'autre, on retrouve souvent la carde et le céleri, le choux-fleurs, les épinards et la morue, l'omelette, les escargots, la soupe à l'ail, mais jamais de viande uniquement des poissons, des coquillages, des gratins, des légumes, des soupes, de l'anchoïade. La seule abondance est celle des treize desserts.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les treize desserts sont dégustés au retour de la messe, ils resteront sur la table pendant les 3 jours suivant, jusqu'au 27 Décembre :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]les 4 mendiants : figues sèches (Franciscains), amandes (Carmélite), raisins secs (Dominicains) et noix (Augustins),
les dattes : symbole du Christ venu de l'Orient,
les nougats (le noir et le blanc) pour le pénitent blanc et le pénitent noir selon certains, pour d'autres le nougat blanc, doux et onctueux représente la pureté et le bien, le nougat noir plus dur et cassant évoque l'impur et les forces du mal.
la fougasse à l'huile d'olive (la pompe) : galette ronde aplatie à l'huile d'olive,
la pâte de coing ou fruits confits dans la région d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
les oreillettes (petite gaufre légère et fine),[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
les fruits frais : mandarines, oranges, poires, raisins et melons d'hiver conservés pour cette occasion.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La messe de minuit
Partout vous entendrez des chants de Noël provençaux, pour célébrer ce moment sacré certains seront accompagnés de flûtes et tambourinaires. Dans quelques villages, la messe pourra être en provençal. La messe peut être composée d'une crèche vivante où les personnages de la crèche sont représentés par les habitants du village costumés : la Sainte famille (Jésus, Marie, Joseph), les Rois Mages et les bergers. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vous pourrez aussi assister dans certains village au rituel de la cérémonie du Pastrage pendant la messe de minuit : un agneau nouveau né est apporté en offrande (il est vivant et on ne lui fait aucun mal) soit dans une charrette décorée, garnie de paille et feuillages soit dans les bras des bergers qui sont venus à l'église en procession après avoir traversé les collines. Certaines messes de minuit avec pastrages sont très connues et attirent beaucoup de monde, en particulier [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et St Michel de Frigolet, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une pastorale peut accompagner la messe : c'est une représentation de la Nativité théâtralisée, chantée et parlée en provençal par des personnages costumés en habits provençaux. La Pastorale la plus répandue est la Pastorale Maurel mais il en existe 250 versions différentes qui racontent des histoires de village et de traditions de Noël.